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«On ne voulait pas la grève. C'est une journée triste pour tout le monde. Personne n'en veut de cette grève», a expliqué Josée Scalabrini, présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement. «Ça fait un an qu'on voulait négocier, mais il n'y a jamais eu de réelles négociations.»
Même si cette grève est prévue depuis un bon moment, les négociations restent au point mort.
«On s'est rendu chaque fois qu'on a eu des dates pour venir négocier. Malheureusement, il n'y a pas de négociations», a déploré Mme Scalabrini aux manifestants.
Le Front commun tient trois jours de grève mardi, mercredi et jeudi.
D'ailleurs, les partis d'opposition à Québec se sont également mobilisés. Le gouvernement doit agir plus vite afin de régler la situation avec les syndicats, selon eux.
«Il faut être sérieux. On a des profs qui sont légalement qualifiés. Et, chaque année, au mois d'août on fait un psychodrame au Québec à chercher des profs parce qu'on en a tellement qu'ils quittent la profession. Ce n'est pas normal. [..] On est capable de régler la situation cette année en disant que l'éducation est une vraie priorité pour le gouvernement. [...] Je ne vois pas du tout la priorité de François Legault», a mentionné la députée du Parti libéral du Québec, Marwah Rizqy.
«On dit qu'ici, l'argent est un problème. Il y a une question de priorité», a ajouté Pascal Paradis, député du Parti québécois.
Voyez le récapitulatif de Jacques-Alain Houle dans la vidéo.