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«Il n'y a pas de négociations»: des manifestations devant l'Assemblée nationale, des écoles et des hôpitaux à Québec

«On ne voulait pas la grève. C'est une journée triste pour tout le monde. Personne n'en veut de cette grève», a expliqué Josée Scalabrini, présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement.

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«Il n'y a pas de négociations»: des manifestations devant l'Assemblée nationale, des écoles et des hôpitaux à Québec Les 420 000 membres du Front commun sont en grève. À Québec, des rassemblements ont eu lieu mardi devant l'Assemblée nationale, devant des écoles et des hôpitaux.

Les 420 000 membres du Front commun sont en grève. À Québec, des rassemblements ont eu lieu mardi devant l'Assemblée nationale, devant des écoles et des hôpitaux.

«On ne voulait pas la grève. C'est une journée triste pour tout le monde. Personne n'en veut de cette grève», a expliqué Josée Scalabrini, présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement. «Ça fait un an qu'on voulait négocier, mais il n'y a jamais eu de réelles négociations.»

Même si cette grève est prévue depuis un bon moment, les négociations restent au point mort.

«On s'est rendu chaque fois qu'on a eu des dates pour venir négocier. Malheureusement, il n'y a pas de négociations», a déploré Mme Scalabrini aux manifestants.

Le Front commun tient trois jours de grève mardi, mercredi et jeudi.

D'ailleurs, les partis d'opposition à Québec se sont également mobilisés. Le gouvernement doit agir plus vite afin de régler la situation avec les syndicats, selon eux.

«Il faut être sérieux. On a des profs qui sont légalement qualifiés. Et, chaque année, au mois d'août on fait un psychodrame au Québec à chercher des profs parce qu'on en a tellement qu'ils quittent la profession. Ce n'est pas normal. [..] On est capable de régler la situation cette année en disant que l'éducation est une vraie priorité pour le gouvernement. [...] Je ne vois pas du tout la priorité de François Legault», a mentionné la députée du Parti libéral du Québec, Marwah Rizqy.

«On dit qu'ici, l'argent est un problème. Il y a une question de priorité», a ajouté Pascal Paradis, député du Parti québécois.

Voyez le récapitulatif de Jacques-Alain Houle dans la vidéo.