Début du contenu principal.
L’organisme à but non lucratif vit les contrecoups de la pandémie, notamment l’augmentation de différents coûts.
«[…] On pense un peu moins à nous des fois, il faut nous aider pour qu’on puisse aider», a affirmé Nathalie Bruneau, directrice générale de Bon Citoyen.
Le Bon Citoyen était jusqu’à tout récemment l’un des rares organismes à s’autofinancer à 90%, grâce à sa boutique, mais la situation est différente depuis quelques années.
«Nos ventes à l’heure actuelle à la boutique n’ont pas suivi les coûts. De 2020 à 2023, nous avons reçu des subventions du gouvernement, mais cette année, il y a un manque, de subventions et de dons, d’environ 100 000 dollars», explique Yves Turcotte, président du conseil d’administration du Bon Citoyen.
L’organisme a besoin que les gens de Trois-Rivières et des environs magasinent à la boutique du Bon Citoyen.
«On ne manque pas de matériel. Si les gens venaient acheter ici au niveau des meubles usagés, des vêtements ou des électroménagers, je pense que nous n’aurions pas de problème», estime M. Turcotte.
En 2023, Le Bon Citoyen est venu en aide à 2 300 personnes et compte 11 000 services rendus que ce soit par le marché alimentaire, les programmes de développement personnel ou l’aide à la déclaration d’impôt.
Afin de respirer un peu plus, Le Bon Citoyen a signé une entente de partenariat avec Uni-Recycle qui sera responsable de la remise à neuf de certains appareils électriques.
«Tous les dons, c’est super le fun des recevoir, mais il faut aussi une équipe qui les tris. Nous avons dû couper dans l’équipe de tri. Si on tri et on en met moins sur le plancher, c’est une roue qui tourne, donc c’est pour ça qu’Uni-Recycle prendra une partie du tri», souligne Mme Bruneau.
Le Bon Citoyen tiendra un cocktail bénéfice le 20 novembre.
Les détails dans le reportage d’Alice Trahan.