Début du contenu principal.
Ce spécialiste de la communication sociale a été à l’origine de nombreuses campagnes visant à promouvoir des niveaux de consommation d'alcool à faible risque au Québec. Qui, d’ailleurs, ne connaît pas le slogan suivant : «La modération a bien meilleur goût».
Pendant tout ce temps passé à la barre de l’organisme sans but lucratif, il aura vu s’opérer plusieurs changements dans les comportements des Québécois face à l’alcool, citant comme preuve les résultats d’un récent sondage mené par la firme CROP.
«On a constaté que les Québécois respectaient plus que jamais les niveaux de consommation d’alcool à faible risque, que 93 % considèrent qu’il est inacceptable pour une femme enceinte de boire de l’alcool; ils étaient 45 % il y a 30 ans, quand on a commencé. La conduite avec facultés affaiblies a baissé de 60 %, même s’il y a encore 9 conducteurs sur 100 qui ont reconnu avoir conduit au moins une fois avec une alcoolémie supérieure à la limite légale, et la crédibilité d’Éduc’Alcool est de 75 %. Je vous avoue que c’est plus que Kim Jong-un en Corée du Nord, alors on peut dire que le moment du départ est choisi en fonction de cette réalité-là.»
Il reconnaît que le chemin parcouru n’est jamais à tenir pour acquis, que «la prévention et le travail d’éducation à l’alcool […] c’est un peu comme faire de la bicyclette : si on arrête de pédaler, on tombe.»