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Noovo Info a bel et bien aperçu qu’un nom s’est ajouté sur la tombe de Nicole Rainville, située au cimetière Mount Hermon, en bordure du chemin Saint-Louis à Québec; celui de Jacques Delisle.
Cette décision choquante a suscité de vives réactions, alors qu’elle soulève des questions morales et éthiques au niveau du respect des droits des victimes.
Le sénateur retraité Pierre-Hughes Boisvenu admet qu’enterrer un meurtrier avec la victime est quelque chose de «difficile à accepter», et ce, bien que la famille «était d’accord que l’homme soit enterré au même endroit que sa femme».
«C’est difficile pour moi de dire si la famille avait tort et s’il faut empêcher ça. C’est délicat. C’est une situation complexe», a confié M. Boisvenu.
Accusé du meurtre de son ex-conjointe, Jacques Delisle a finalement plaidé coupable d’homicide involontaire il y a cinq mois avant de rendre l’âme en août dernier à l’âge de 89 ans.
L'ex-magistrat avait été reconnu coupable par un jury en 2012 du meurtre au premier degré de son épouse, décédée en 2009, des suites d'une blessure par balle à la tête. Il a été condamné à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans.
Après plusieurs tentatives pour infirmer cette décision, il s’était finalement adressé au plus haut tribunal du pays pour faire invalider le jugement de la Cour d’appel du Québec ordonnant la tenue d’un nouveau procès pour le meurtre prémédité de son épouse.
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