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Bien qu’elle a été jouée pour la première fois à Broadway en 1998, la pièce, en présentant un personnage principal queer, est toujours d’actualité aujourd’hui. Et pour Benoît McGinnis, c’est un honneur et un défi de participer au projet pour lequel il a lui-même eu un coup de cœur comme spectateur.
DOSSIER | ARTISTE DU WEEK-END
Hedwig et le pouce en série met en scène Hedwig, une vedette allemande de rock n’ roll «ni drag queen, ni transgenre», qui a subi une opération de changement de sexe ratée et qui a marié un militaire américain afin de pouvoir quitter l’Europe de l’Est.
«Je me voyais là-dedans, on dirait. Parce que l’interprétation de ce rôle [nécessite] une transformation physique, une perruque, un costume, des bottes. Aller dans une zone qui est loin de moi, ça me fascine», a-t-il expliqué à l’animateur du bulletin Noovo Le Fil Week-end, Meeker Guerrier.
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Le comédien ajoute qu’Hedwig et le pouce en furie, qui revêtait un caractère avant-gardiste à l’époque, avait notamment comme but de permettre à son auteur, John Cameron Mitchell, de mettre en scène des personnages de la communauté queer, dont il faisait lui-même partie. Le créateur a d’ailleurs campé le rôle d’Hedwig dans l’adaptation cinématographique de 2001.
Mais pour Benoît McGinnis, le thème principal de l’œuvre ne transparaît pas nécessairement aux premiers abords. «Le but de la pièce, c’est trouver l’amour. Mon personnage, Hedwig, ce qu’elle veut, c’est être en amour et être accompagnée dans la vie, peu importe le jugement», relève-t-il.
Hedwig et le pouce en furie, dont la mise en scène est signée par René Richard Cyr prendra l’affiche du Studio TD à Montréal du 26 janvier au 4 février 2023, avant d’être présentée en tournée à travers le Québec par la suite.