Début du contenu principal.
En entrevue au bulletin Noovo Le Fil 22 animé par Étienne Fortin-Gauthier, il est revenu sur ses moments passés avec la légende.
Natif de Sept-Îles, Guy Carbonneau, comme bien d’autres Québécois, a grandi en regardant les matchs du Canadien et les exploits des Béliveau et des Lafleur.
«On s’est tous pris pour Guy Lafleur, Jean Béliveau et Maurice Richard dans la rue ou sur les patinoires extérieures pendant l’hiver. Pour moi, [Guy Lafleur] était une idole de jeunesse», raconte Guy Carbonneau.
«J’ai eu la chance quelques années plus tard d’être repêché par le Canadien et de jouer avec lui. C’était le meilleur des deux mondes.»
L’ancien capitaine du Canadien rappelle que Guy Lafleur a été pendant cinq ou six ans l’un des meilleurs joueurs de la Ligue nationale, si ce n’est le meilleur. «C’était un gars qui était flamboyant sur la patinoire. À l’extérieur, c’était une personne extrêmement généreuse», souligne Carbonneau.
À lire également :
Mais Lafleur, à l’instar de Maurice Richard, se différenciait de plusieurs joueurs par son franc-parler, ajoute celui qui a également entraîné le Canadien de 2006 à 2008.
«J'ai eu la chance d'être un coéquipier de Guy, c'est une personne que j'ai toujours adorée. C'était un vrai de vrai. Pour lui, l'important, c'était l'équipe, ce n'était pas juste Guy Lafleur, raconte Guy Carbonneau. C'était de rendre tout le monde dans l'équipe à l'aise. Il savait que peu importe à quel point il était bon, ça prenait des joueurs à l'entour de lui pour avoir du succès. Il était très accessible pour les joueurs et pour les partisans.»
«C'était une personne qui aimait le hockey. Il voulait tout le temps être le meilleur et il faisait ce qu'il fallait pour être le meilleur. Je pense qu'il a entraîné beaucoup de gens dans son sillon», conclut-il.