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«C’est comme si on faisait une grosse épicerie de 250 000 à 300 000 dollars en une dizaine de jours pour des milliers de personnes», explique le bénévole devenu membre du conseil d’administration de l’organisme, Benoit Huberdeau, alors qu’il s’apprête à faire la tournée de son quartier.
Le concept est simple. Les bénévoles participants laissent un sac à l’effigie de la campagne dans la boîte aux lettres de leurs voisins. Sur le sac, on retrouve la date à laquelle le bénévole viendra collecter le sac, espérons-le, rempli de denrées.
Lancée durant la pandémie, la guignolée poursuit donc ce système «sans contact».
Dans les quatre dernières années, Moisson Estrie est passé de plus de 12 000 dépannages annuellement à plus de 21 000 dépannages.
«C’est beaucoup de monde. On a besoin de beaucoup de denrées. Le défi d’approvisionnement, c’est vraiment un défi du quotidien pour nous», explique le directeur général de Moisson Estrie, Christian Bibeau.
Chaque dépannage alimentaire aide 2,5 personnes en moyenne, ce qui représente 200 personnes aidées chaque jour par Moisson Estrie. Malgré ces chiffres, les besoins ne cessent d’augmenter.
«C’est presque inconcevable qu’une ville, qu’une province, qu’un pays riche comme nous, il y a encore des gens qui ont de la difficulté à manger», exprime M. Huberdeau.
La Guignolée des quartiers se poursuit jusqu’au 1er juin.
À voir dans la vidéo.