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C’est ce qu’a souligné l’expert politique Luc Ferrandez, mercredi dans une intervention au bulletin Le Fil 22h sur les ondes de Noovo Info.
Selon l’ex-politicien municipal, autant la CSN que le gouvernement provincial, en plus de la FIPEQ-CSQ, dont les membres ne débrayaient toujours pas au moment d’écrire ces lignes, ont tout intérêt à ce que le conflit de travail se règle plus tôt que tard.
«On ne peut pas imaginer aller en grève illimitée pendant le temps des Fêtes. […] Les deux parties ont intérêt à ce que ça se règle», a avancé Luc Ferrandez.
Voyez l’intervention de Luc Ferrandez dans la vidéo ci-contre
Le principal écueil est le salaire offert aux «autres» travailleuses que les éducatrices dans les Centres de la petite enfance. Il s'agit d'employées à la cuisine, à l'administration et à l'entretien.
Les éducatrices affiliées à la CSN demandent à Québec que la hausse consentie aux éducatrices soit appliquée aux autres corps d’emplois présents dans les centres. Selon la CSN, cela représenterait 15 % des effectifs; une demande «inacceptable» selon le gouvernement Legault.
Plusieurs parents ont déploré que la pandémie les avait forcés à faire déjà beaucoup de sacrifices professionnels, et que les employeurs seraient probablement moins compréhensifs cette fois.