Une loi spéciale imposée par le ministre du Travail ne serait pas le meilleur scénario pour «assurer le retour rapide de tous les services» à la Société de transport de Montréal (STM), estime Soraya Martinez Ferrada.
La mairesse élue de Montréal croit qu’il est impératif que le syndicat et la STM trouvent rapidement une entente à la table de négociations, et ce, avant que Jean Boulet devance l’entrée en vigueur d’une autre loi permettant au gouvernement de limiter les moyens de pression des syndiqués de la STM.
«Une loi spéciale ne pourrait pas plaire aux deux parties», a ajouté Mme Martinez Ferrada en entrevue sur les ondes de Noovo Info mardi.
La mairesse désignée se réjouit toutefois du scénario actuel, alors que, selon elle, les négociations «avancent bien».
«Les Montréalais ne peuvent pas être pris en otage. C’est rendu insoutenable. C’est un impact incroyable sur la population», a-t-elle ajouté.
Que nous réservent les prochains jours? «On verra comment les choses avancent d’ici le dépôt du projet de loi», a répliqué la mairesse élue.
Outre la grève à la STM, Mme Martinez Ferrada dit présentement s’attaquer à l’itinérance sur le territoire de la Ville de Montréal, surtout depuis les averses de neige des derniers jours.
«Il a fait froid aujourd’hui. J’ai donc demandé une tournée des campements pour s’assurer que la population qui vit dans la rue se porte bien.»
À voir dans la vidéo.
