Alors que la grand-messe du sport automobile s'invite à Montréal, la Formule 1 fait face à des pressions de plus en plus importantes pour réduire son bilan écologique.
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Dans un rapport publié en 2019, la fédération du sport automobile évalue émettre quelque 256 551 tonnes de gaz à effet de serre (GES) par année, soit l'équivalent des émissions annuelles de 30 000 Québécois.
Or, les émissions des voitures pendant la course d'un peu plus de 300 km représentent à peine 0,7% des émissions de GES de l'organisation. La part du lion des émissions est due au transport du matériel (45%) et au déplacement du personnel (27, 7%) entre les 22 circuits, répartis dans 20 pays.
Le sport automobile s'est engagé à ramener ses émissions à zéro avant 2030, en misant sur la plantation d'arbres et sur les technologies de captation du carbone.
Mais alors que le Canada peine à atteindre ses objectifs de réduction des GES, le bilan carbone du Grand Prix du Canada devient de plus en plus difficile à défendre, malgré des retombées économiques évaluées à 79,2 M$ en 2019.
