Rio Tinto a annoncé lundi un gel des embauches pour une durée indéterminée. La cause? La guerre des tarifs douaniers que mènent les États-Unis contre, entre autres, le Canada.
«C’est une mesure qui est présentée par la direction de l’entreprise comme une mesure de prudence», a expliqué à Noovo Info l’économiste Gilles Bergeron.
Malgré l’allure négative de l’annonce, elle ne tombe pas si mal selon le syndicat des travailleurs de l’aluminium d’Alma.
«Ça arrive quand même dans un bon moment parce qu’en période estivale, il y a environ 75 étudiants qui entrent à l’usine pour supporter les opérations», précise le président du syndicat, Sylvain Maltais.
Le syndicat estime que cette décision de Rio Tinto n’affectera pas les vacances estivales ou les départs à la retraite déjà prévus.
La situation pourrait toutefois changer à l’automne si le gel d’embauche est maintenu.
«Le plan de main-d’œuvre que nous avons ne permet pas de combler 5 à 10 retraites. Si on ne remplace pas ces gens à l’automne il faudra combler ça d’une manière quelconque et une manière quelconque c’est des heures supplémentaires ou du déplacement de personnel dans l’usine, ce que je pense que nous ne sommes pas en mesure de faire», a expliqué M. Maltais.
Est-ce qu’une entente entre le Canada et les États-Unis est possible en marge du G7 qui se déroule actuellement?
Peu d’espoir selon Gilles Bergeron.
