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La Bordée, le Trident et le théâtre Premier Acte font appel de la décision de la Cour du Québec d’interdire le geste de fumer du tabac sur scène.
Ils contestent le fait que le juge de la Cour du Québec n'a pas reconnu le geste de fumer sur scène comme une expression artistique et que le geste ne pouvait pas être protégé par la liberté d’expression.
«Cela viendrait affaiblir la portée de la liberté d’expression artistique et de l’autre côté, considérant le choix qui est actuellement fait par le législateur, ce qu’on craint c’est la porte ouverte vers une censure qui n’a pas raison d’être», a expliqué Me Louis-Philippe Lampron, professeur en droits et libertés de la personne à l’Université Laval.
Rappelons que les trois théâtres de Québec ont reçu des constats d’infraction parce que des comédiens avaient fumé des cigarettes sur scène pendant une pièce de théâtre.
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Jeudi, ils ont argumenté devant la Cour supérieure que le fait dinterdire les cigarettes sur scène est un obstacle à la liberté d’expression.
De son côté, la Couronne n’est pas de cet avis et veut notamment protéger la population des effets de la fumée secondaire.
«L’État peut porter atteinte à la liberté d’expression artistique, peut restreindre certains comportements, mais il faut qu’il y ait des motifs sérieux à faire valoir considérant l’importance de cette forme d’activité expressive», a ajouté Me Lampron en entrevue.
Voyez le récapitulatif de Laurence Royer dans la vidéo.