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Le financement public rapporte près de 6,5 millions $ à la Coalition avenir Québec (CAQ), alors que le PQ reçoit moins de 3 millions de dollars. Toutefois, du côté du financement privé, les deux partis sont presque à ex æquo avec 827 664 $ pour la CAQ et 792 939, 47 $ pour le PQ.
Mais pour le député péquiste de Jean-Talon, Pascal Paradis, il s'agit surtout une question de «principe».
«Le problème ici, c’est de faire miroiter la présence d’un ministre ou d’une ministre en lui disant “venez discuter des dossiers. Le ministre va être là et ça coûte 100 $”», soutient M. Paradis, faisant référence à la sixième députée caquiste se retrouvant dans l’embarras pour ses collectes de fonds.
La proposition d’abolir le financement privé des partis politiques est un enjeu de démocratie, ajoute le péquiste.
«C’est [peut-être] même une diversion pour ne pas parler des vrais problèmes», insiste-t-il sur nos ondes.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo.