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L’organisme responsable de la gestion du site veut mettre l’enjeu de l’avant durant la campagne électorale municipale et demande aux futurs élus de Magog d’investir 500 000 dollars par ans pour une période de cinq années, au minimum.
«Il faut que ça soit une priorité. C’est l’une des infrastructures les plus utilisées», soutient la directrice générale de l’Association du Marais de la Rivière-aux-Cerises et l’ancienne mairesse de la municipalité, Vicki-May Hamm.
Plus de 200 000 personnes visitent le marais chaque année. Le site de 180 hectares protégés est gratuit aux visiteurs et est disponible douze mois par année. Un territoire est également réservé à la recherche universitaire, notamment pour étudier les milieux humides.
«C’est un laboratoire à ciel ouvert, c’est un musée à ciel ouvert, mais là on a des sentiers qui sont fermés depuis plus de 15 ans qui faut réhabiliter. On n’a pas le choix», poursuit Mme Hamm.
Les sommes serviraient à retirer les pieux existants et installer de nouvelles installations plus profondes.
La municipalité a déjà promis d’investir 500 000 dollars dans les premières phases de réhabilitation. Toutefois, le dernier conseil est resté silencieux sur la question du financement récurrent.
«On reconnait leur excellent travail et que c’est un lieu magnifique [...] mais, on ne peut pas dire oui à tout tout le temps. C’est malheureusement une obligation d’un conseil municipal», a commenté la mairesse récemment élue par acclamation, Nathalie Pelletier.
Le futur conseil devra d’ailleurs voter un budget peu de temps après les élections du 2 novembre prochain.