Plusieurs nouveaux arrivants se disent dans l’incompréhension alors qu’ils n’auront plus accès à leurs cours de francisation à compter de lundi.
Des personnes qui sont arrivées au Québec seule ou avec leur famille avec énormément d'espoir dénoncent la situation, elles qui ont besoin d’apprendre le français pour travailler.
«C’est vraiment triste, on essaie de s’intégrer en apprenant le français. Mais ce n’est pas possible», a déploré une nouvelle arrivante.
«Je ne sais pas quoi faire. Je suis seule ici avec ma fille et je dois travailler», dénonce une jeune mère de famille.
Cette annonce est tout simplement une «onde de choc», lance Martin Hogue, président du Syndicat de l’enseignement des Deux-Rives.
«C’est l’hécatombe.»
«J’ai quitté mon pays et ma famille pour être ici en paix et apprendre le français», a confié une autre élève.
Élie Trottier Gélinas, enseignante en francisation, a vivement critiqué la décision du gouvernement Legault.
Voyez le reportage de Marie-Julie Couturier dans la vidéo.
