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«C’est deux mondes, deux univers complètement différents», raconte l’historien Jean-François Caron.
En 1968, le festival se produisait non pas sur les plaines d’Abraham, mais plutôt dans les jardins de l’hôtel de ville. À l’époque, l’événement n’était pas uniquement en musique. C’était également l’occasion d’apprécier du cinéma, du théâtre, ainsi que l’art de la rue, ce que M. Caron appelle les «amuseurs publics».
Aujourd’hui, le FEQ attire les plus grandes vedettes au monde, passant par Green Day, Bon Jovi ou Lionel Richie. Mais à l’époque, le festival se voulait francophone et local.
«Des Félix Leclerc, des Gilles Vigneault. Déjà, il y a de gros noms et ça intéresse les gens», ajoute l’historien.
En 1974, Québec a été l’hôte de la SuperFrancoFête, où plusieurs artistes de partout dans le monde, notamment d’Europe et d’Afrique sont venus chanter. C’est à ce moment que le festival prend un tournant international.
Éventuellement, les scènes deviennent trop petites pour la popularité de l’événement et l’espace manque. En 1976, le spectacle se dirige vers les plaines. Mais c’est seulement en 1980 que le spectacle de clôture, souvent l’un des plus importants du festival, a lieu dans l’amphithéâtre naturel.
«Les gens aiment sortir et avoir du plaisir. La recette du succès, c’est avant tout ça», conclut M. Caron.
Voyez le reportage de Jean-Simon Bui dans la vidéo.