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Après l’annonce de la fermeture d’un étage à l’Hôpital de Granby, la situation se répète à Sherbrooke. La fermeture du neuvième étage est prolongée à l’Hôpital Fleurimont, alors que 26 lits sont fermés. L’Hôtel-Dieu n’est pas épargné, une infirmière ayant été témoin de la fermeture de 22 des 36 lits depuis le mois de novembre.
La situation inquiète grandement les infirmières de la région. Voyez le reportage d’Alexandra Paré.
«Présentement, au niveau de l’équipe de mon étage, il y a beaucoup de stress. La direction manque de transparence. On a des réunions et on nous dit qu’il n’y aura pas de fermeture. Trois semaines plus tard, c’est la fermeture.»
Si le CIUSSS de l’Estrie-CHUS ne veut pas commenter la situation, il précise toutefois par courriel qu'il a modulé les services à la population en vue des vacances estivales. Des rencontres avec les partenaires syndicaux sont également à l'horaire.
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«On essaie de ramasser le bordel qui a été créé par des annonces faites n’importe comment. C’est terriblement difficile et nos membres souffrent pendant ce temps-là», déplore la présidente par intérim du syndicat de professionnelles en soins des Cantons-de-l’Est (FIQ-SPSCE), Stéphanie Goulet.
«Pour n’importe qui, dans n’importe quel domaine, de savoir du jour au lendemain que ton poste et ton unité sont en péril… On ne perdra pas notre travail en tant que tel, mais c’est une perte d’expertise», souligne Sarah Boulanger Do.
La FIQ-SPSCE demande d’avoir un plan concernant les fermetures à venir.
«Il y a une façon de faire les choses et ce n’est pas comme ça que ça doit être fait. On ne s’en sort pas avec près de 900 professionnels en soin manquants pour l’été à venir, dénonce Stéphanie Goulet. Quand les annonces sont faites correctement, ça crée beaucoup moins d’anxiété et de stress chez nos membres. On les respecte en tant qu’employés, c’est le minimum.»
Pour le reportage intégral, visionnez la vidéo.
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