Début du contenu principal.
À La Baie, l’Auberge des Battures admet avoir réduit ses services, faute de main-d’œuvre. En effet, il se peut que le ménage de votre chambre ne se fasse plus à tous les jours, mais seulement sur demande, a expliqué le directeur général Éric Civel.
«On demande la collaboration des clients. On met donc l’offre de rafraichissement des chambres pour les gens qui sont là pour plus d’une nuit sur demande seulement, car ça permet de diminuer la charge de travail», a-t-il révélé à Noovo Info, mercredi.
L’hôtel saguenéen dit afficher plusieurs postes à combler, mais sans succès. «On a des gens qui postulent et le matin même ne se présentent pas», a déploré M. Civel.
Pour certains hôtels, le manque de main-d’œuvre n’est pas un problème, c’est plutôt le manque de compétences des employés et le temps nécessaire pour les former qui fait défaut.
«C’est un enjeu qui devient difficile par rapport aux horaires de tout le monde», a lancé Éric Larouche, propriétaire de l’Hôtel Chicoutimi.
Ce problème ne freine toutefois pas les touristes, qui continuent de visiter la région en grand nombre. «Ça ne me dérange pas du tout. De toute façon, on ne fait pas les lits à la maison à tous les jours», a répondu un touriste interrogé par Noovo Info.
«Les clients sont compréhensifs. C’est sûr que les gens qui sont là trois ou quatre nuits, il y a un entretien ménager qui se fait», a ajouté Éric Civel.
De son côté, le propriétaire de l’Hôtel Chicoutimi affirme que certains clients préfèrent qu’il y ait moins de services afin de diminuer les risques de contamination.
«On passe quotidiennement pour les ordures, le remplacement de serviette et faire le lit au besoin, mais faire la chambre systématiquement chaque jour, c’est une pratique de moins en moins courante», souligne M. Larouche.
Voyez le reportage de Marc-Antoine Mailloux dans la vidéo.