Cette année, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, l’ONU s’intéresse particulièrement à la place des femmes dans le monde numérique.
À l’image de la société, l’intelligence artificielle est susceptible de reproduire les inégalités qui existent toujours entre les genres.
Laurence Royer a discuté de cette problématique avec une étudiante à la maîtrise en informatique qui travaille sur l’interprétabilité de l’intelligence artificielle à l’Université Laval. Voyez son reportage.
«On a souvent l’image du geek qui travaille la nuit sur son ordinateur. On n’a pas beaucoup de modèles féminins», relève Sandrine Blais- Deschênes. «C’est difficile de se projeter dans un métier qu'on ne connaît pas très bien et où on a l’impression que les personnes qui exercent ce métier sont différentes de nous.»
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L’étudiante admet que cette différence a eu un impact dans son parcours. «Quand j’ai commencé à voir des femmes qui faisaient de l’informatique, je me suis dit que je pouvais faire ça», explique-t-elle. «On ne se sent pas si seules que ça, mais il y a quand même une disparité. Il y a beaucoup moins de filles, on le voit dans nos cours.»
DOSSIER | Journée internationale des droits des femmes
Sandrine a souvent l’impression qu’elle doit faire plus que ses collègues masculins pour être reconnue dans son domaine, ce qui peut être fatiguant à la longue.
Pour le reportage intégral, visionnez la vidéo.
