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C’est ce qu’a confirmé l’avocat des parents, Me Patrick Martin-Ménard, en entrevue sur les ondes du bulletin Noovo Le Fil 17, mercredi.
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L’avocat spécialisé en responsabilité civile médicale a salué d’emblée la résilience et la force de ses clients tout au long de la procédure judiciaire, eux qui devaient également vivre avec le drame.
«Si l’enfant survit, selon les médecins, il va conserver un lourd handicap. Mes clients en sont parfaitement conscients et ils ont toujours indiqué qu’ils étaient disposés à vivre avec le handicap de leur enfant et d’adapter leur vie afin de prendre compte de ses besoins», a expliqué Me Martin-Ménard.
Le Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine s'était adressé à la Cour supérieure le 2 septembre, après que les parents du garçon de cinq ans ont refusé de consentir à l'extubation, à moins que l'hôpital ne soit prêt à remettre en place le tube dans sa trachée en cas de complications.
«Il y a une incertitude à savoir si l’enfant était capable de respirer de façon autonome ou non une fois que le tube serait retiré. Les parents disaient qu’il fallait faire une tentative d’extubation, mais au terme de cet essai, de garder toutes les options disponibles pour intervenir si jamais on se rend compte qu’il y a une difficulté respiratoire qui peut nécessiter on réintubation temporaire pour maximiser les chances de survie de l’enfant.»
L’avocat a qualifié le dossier de «situation déchirante», puisqu’il ne sera jamais possible de connaître le réel désir de l’enfant.
À voir dans la vidéo.