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Les excuses présentées par le pape François à l’endroit des peuples autochtones ont causé une certaine surprise, vendredi, alors qu’il a demandé le pardon des Premières Nations pour les horreurs qu’ils ont subies dans les pensionnats catholiques du Canada.
«Pour plusieurs personnes, il était temps que ça arrive. C’est toute la planète au complet qui est vraiment au courant que ça s’est passé ici au Canada», a lancé l’ancienne commissaire de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, Michèle Audette.
En entrevue au bulletin Noovo Le Fil 22, la sénatrice indépendante a révélé qu’elle ne s’attendait pas à des «excuses qui allaient parler de plusieurs formes de violence».
«Ça m’a fait bouger, ça m’a fait réagir.»
Non seulement cette annonce du Vatican représente une étape supplémentaire vers le chemin de la guérison pour les communautés autochtones, elle a également un effet de justice très important, avance Mme Audette.
«On va avoir dit plusieurs vérités, mais maintenant que la science et les archives vont venir s’additionner à la puissance des paroles, je pense que les gens ne pourront plus prétendre que c’étaient des cas isolés et que c’est arrivé malheureusement au Canada.»
Le chef de l’Église a par ailleurs indiqué vendredi qu’il ressentait de la honte et du chagrin que des catholiques, en particulier ceux qui étaient chargés de l’éducation, aient causé un préjudice aussi grave. Le pape a également déclaré qu’il viendrait au Canada.