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Marquant les deux ans de la présidence de Joe Biden, ces élections seront «hyper importantes», selon l’analyste de politique américaine et collaboratrice de Noovo Info, Valérie Beaudoin.
Ce sera l’occasion d’élire l’entièreté de la Chambre des représentants, soit 435 membres. Les membres de la Chambre des représentants sont l’équivalent des députés de la Chambre des communes au Canada.
Le tiers des membres du Sénat, soit environ une trentaine, seront également élus en même temps que des gouverneurs dans plusieurs des cinquante États américains. Tout ça sans compter «les shérifs, même des coroners, des procureurs généraux, qui peuvent être élus et aussi tous les référendums pas possibles sur des bulletins de vote», énumère Mme Beaudoin.
Si les élections de mi-mandat sont d’une si grande importance, c’est qu’elles déterminent l’allégeance politique de ceux qui créeront et voteront les lois qui prendront ensuite la direction du bureau du président. «Joe Biden, c’est un démocrate et là, si les deux chambres au Congrès, donc le Sénat et la Chambre des représentants, deviennent républicaines, ça va être encore plus difficile pour les Américains», prévient Mme Beaudoin, soulignant que les deux grands partis peinent déjà à travailler «main dans la main».
Sans surprise, le droit à l’avortement demeure un des enjeux principaux de cette campagne électorale alors qu’il n’est plus légal de la même façon à travers les différents États.
C’est d’ailleurs cette année que l’on retrouve le plus de lois ou d’amendements concernant le droit à l’avortement sur les bulletins de vote du pays.
Le contrôle des armes à feu et l’inflation galopante sont aussi au coeur des préoccupations des électeurs américains, note Valérie Beaudoin.
Comme les élections reviennent tous les deux ans aux États-Unis, la motivation pour aller voter n’est pas toujours au rendez-vous. Pourtant, cette année pourrait bien marquer un record du taux de participation.
Environ 50% des Américains devraient se rendre aux urnes pour ces élections de mi-mandat. En comparaison, l’élection présidentielle de 2020 avait atteint un taux de participation de plus de 60%.
Les élus canadiens surveilleront d’ailleurs cette joute politique de très près, puisque les décisions de nos voisins du Sud pourraient avoir des conséquences de ce côté-ci de la frontière, notamment sur le plan économique.