Début du contenu principal.
À lire également:
Il faut comprendre que cela n’est pas du tout une coïncidence. Il est vrai que des publicités nous seront offertes en fonction de nos recherches et de nos besoins. Alors, la question se pose: est-ce que nos téléphones nous écoutent?
Afin de comprendre ce phénomène, qui peut en inquiéter plusieurs, la journaliste Alexane Drolet a voulu répondre à la question.
À voir dans la vidéo ci-contre.
Le président d’ARS Solutions, affaires et technologies, Simon Fontaine, a affirmé à Noovo Info que nos cellulaires amassent des informations sur son propriétaire, et ce, à tous les jours.
«Quand on leur parle, ils nous répondent. C’est suspicieux et disons que tout est en place pour justement faciliter la coïncidence», a-t-il expliqué.
De son côté, le professeur agrégé au département d’informatique de l’Université Laval, Richard Khoury, a mentionné que «seulement une trentaine de mentions j'aime peuvent donner à Facebook une idée très claire et précise de qui on est comme individu».
«Quelles sont nos croyances, nos opinions, nos positions politiques, nos positions sociales», énumère-t-il.
Les informations récoltées par le géant réseau social servent en pratique à des fins publicitaires, expliquent les deux experts, mais il faut savoir qu’il y a toutefois une part de risques.
«C’est très facile pour les entreprises. Il faut comprendre que l’information va être disponible à tout le monde et on peut se faire voler cette information-là», lance M. Fontaine.
«L’information qui est capturée, on n’a pas accès à ça, donc on ne peut pas dire ce qu’ils font avec ça, mais on peut soupçonner qu’ils l’utilisent à des fins marketings.»
Ce dernier a d’ailleurs avancé qu’il n’y avait toujours pas de loi spécifique au Canada afin de protéger les internautes face à cette publicité ciblée.
Alexane Drolet confirme que la majorité des informations récoltées servent à des fins publicitaires.
«Si vous avez des conversations ordinaires, vos informations serviront à des fins publicitaires, comme si vous faites des recherches sur internet», rapporte la journaliste.
«Ce n’est pas nécessairement dangereux, mais il faut comprendre que vos applications en connaissent beaucoup sur vous.»