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En plus des moules zébrées et du myriophylle à épis, une plante ravageuse fait des dégâts depuis plusieurs années: le phragmite.
Également connu sous le nom de roseau commun, il est facilement reconnaissable par leur plumeau sur le bord des autoroutes, explique Ariane Orjikh, directrice générale de Memphrémagog Conservation – un organisme empêchant les espèces envahissantes de contaminer les milieux humides.
Et depuis 2016, le phragmite s’attaque à la baie Fitch, en Estrie. Il prend la place des autres végétaux grâce à ses racines imposantes avant de sécher, et ce, chaque année. Cela fait donc en sorte que leurs restes s’accumulent dans les eaux et empêchent les poissons de circuler et de bien respirer, déplore Mme Orjikh.
«Depuis 2017, on contrôle cet endroit pour l’empêcher d’envahir les milieux humides qu’on trouve ici», réitère-t-elle.
Une équipe de bénévole vient prêter main-forte chaque année pour contrôler la propagation du phragmite.
«Si on ne fait rien, on va se faire envahir carrément», a affirmé Nathalie, une bénévole.
Voyez le reportage de Fanny Lachance-Paquette dans la vidéo.