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Notre experte en politique américaine, Valérie Beaudoin, souligne que d’autres sujets ont aussi été abordés, comme l’Iran et la cybersécurité, mais que l’Ukraine était le sujet d’importance.
« Vladimir Poutine est arrivé avec l’idée de demander à Joe Biden des promesses qu’on n’allait pas aider les Ukrainiens, qu’on n’allait pas fournir des armes, qu’on n’allait pas se mêler du conflit. Et Biden, de l’autre côté, voulait au contraire que la Russie promette de ne pas envahir l’Ukraine. Donc déjà là, on avait mis la table pour un dialogue de sourds entre les deux», explique Valérie Beaudoin.
Joe Biden a laissé entendre que des sanctions économiques pourraient être imposées à la Russie, et que les États-Unis pourraient réagir si une attaque militaire était déclenchée contre l’Ukraine. «Je crois que c’est un message fort de ne pas démentir cette possibilité», estime notre spécialiste.
Elle a aussi expliqué que les Républicains, d’Abord en accord avec la position démocrate, a finalement trouvé que Joe Biden n’avait eu un ton assez ferme avec Vladimir Poutine. Dans un communiqué, Donald Trump a même commenté la rencontre en esquivant le sujet ukrainien.