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Dequoy a tenu à dire qu’il n’y avait «pas de malice» quand il a lancé les mots suivants: «tu sais quoi, gardez-le votre anglais, parce qu’on va gagner ces coupes puis on va la ramener à Montréal, au Québec, […] parce qu’on est les fu****g champions!»
«Il n’y a rien de mauvais, c’est vraiment l’émotion qui s’est emparée de moi», s'est justifié Dequoy à sa sortie de l’avion à Mirabel, devant les médias.
Le joueur des Alouettes assure que ce n’était pas dirigé contre la communauté anglophone, mais a avoué qu’il n’a pas aimé comment la langue française était traitée pendant les éliminatoires de la LCF – appelée la CFL en anglais.
«La CFL, c’est une ligue bilingue», a soulevé Dequoy.
Il a donné comme exemple que l’hymne national n’avait été entonné qu’en anglais lors de la finale de l’Est contre les Argonauts à Toronto.
Lors de la fameuse entrevue, Dequoy disait qu’au stade à Hamilton, où se tenait la finale en Ontario, «tu regardes partout dans le stade, [c’était] écrit en anglais». «Même sur le guide télé de TSN, c’était écrit Argos contre Blue Bombers», avait-il lancé. TSN est la chaîne de télé sœur de RDS au Canada anglais.
En rétrospective, Dequoy croit qu’il «aurait dû [se] calmer».
La séquence vidéo a fait jaser sur les réseaux sociaux. Plusieurs personnalités publiques et politiques ont partagé la scène y allant de courts commentaires. C’est notamment le cas du chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, qui n’a pas manqué de souligner que le discours de victoire de Dequoy était «tout aussi épique que la victoire des Alouettes à cette coupe Grey unilingue anglaise.»
Les Carabins de Montréal, ex-équipe universitaire de Marc-Antoine Dequoy, ont aussi fait un clin d’œil au moment en modifiant sa fiche de joueur sur son site internet lui attribuant avec humour «un doctorat en entrevue d’après match» dans l’onglet programme d’étude.
Avec de l'information de Julien Denis pour Noovo Info.
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