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Celui qui a fait paraître son album Grafignes à la fin du mois d’août a tout de même tenté de se prêter à l’exercice lors de son passage au bulletin Noovo Le Fil Week-end animé par Meeker Guerrier.
«Décrire ma musique, c’est quand même un petit peu compliqué. Ça fait trois ans que j’essaie de mettre le mot dessus ! Mais je pense que ce qu’on remarque, c’est que la musique bouge quand même plus que le texte. Je pense que ça enlève une sorte pesanteur», estime Gab Bouchard, qui propose parfois des textes assez sombres.
De son propre aveu, il a toujours écrit de cette façon. «J’ai l’impression que quand tu joues de la musique, tu veux que ça groove, que ça soit le fun à jouer. Et si tu as de quoi à dire qui est un petit peu sombre ou négatif, ben tu le mets sur la toune que tu as écrite pareil», explique-t-il.
Né à Saint-Prime au lac Saint-Jean, Gab Bouchard vit désormais dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Pour lui, de déménager dans un grand centre est quelque sorte un passage obligé pour percer dans le secteur musical. «J’ai l’impression qu’à un moment donné, tu as pas le choix de faire le saut et de partir du Lac. Tu peux faire de la musique au lac, mais tu vas faire de la musique au lac. À un moment donné, tu les as toutes faites, les salles. C’est naturel de partir pour Montréal ou pour Québec», souligne-t-il.
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Gab Bouchard ajoute qu’il existe un contraste entre l’univers plus agité de Montréal et celui plus doux du lac Saint-Jean. Ce qui lui fait apprécier d’auant plus les retours chez lui, qui lui permettent d’apprécier d’autant plus le calme qui y règne.
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