La première enquête sur le viol collectif présumément commis par cinq hockeyeurs d’Équipe Canada junior a commencé en 2019, et aucune accusation n’avait été portée contre eux. Ce n’est qu’en 2024 que ces cinq joueurs – dont quatre sont dans la LNH – sont traduits en justice.
La police de London a dû présenter ses excuses à la victime alléguée, lundi, pour le début au ralenti des procédures. Qu’est-ce qui a pris tant de temps?
Me Cédric Materne, avocat criminaliste, a offert un début de réponse sur les ondes de Noovo Info, lors d'un entretien avec la cheffe d’antenne Marie-Christine Bergeron.
Selon Me Materne, «la preuve est extrêmement importante» dans des dossiers d’agression sexuelle, car «on comprend que c’est souvent la parole de l’un contre la parole de l’autre», a-t-il expliqué au bulletin Noovo Info 17.
«Les gens vont penser qu’on a besoin d’une photo, d’une vidéo… Dans des dossiers d’agression sexuelle, les policiers ont besoin d’apporter une preuve relativement convaincante pour le test des tribunaux», souligne l'avocat.
Voyez les explications de Me Cédric Materne dans la vidéo ci-contre.

