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Néanmoins, le directeur attraction, dynamisation et analyse stratégique chez Entreprendre Sherbrooke, François Desmarais, a confiance pour la suite. « Si on compare avec l’année dernière, on est environ égal en ce qui a trait au taux de vacance commercial. Si on parle en superficie, c’est environ de 10 % au total. C’est un peu élevé et évidemment, on aimerait être en bas de 8 %, même de 7 %, dans le meilleur des mondes », explique-t-il.
Le taux de vacance représente le nombre de locaux non exploités. En ce qui a trait au nombre d’unités vacantes, la donnée bondit même à 19 % selon de dernières statistiques disponibles. Ce sont donc les petits locaux qui sont plus difficiles à louer. La Ville s’est dotée il y a quelques années de la vision « Centre-ville 2020 », qui visait à « doubler la population du centre-ville d’ici 20 ans, en plus d’y augmenter de façon importante la superficie commerciale et de bureaux », selon ce qu’il est possible de lire sur le site Web de la Ville.
Est-ce que ce projet progresse suffisamment rapidement aux yeux d’Entreprendre Sherbrooke? « Je pense que ça ne va jamais aussi vite que ce qu’on aimerait que ça aille évidemment, mais tout suit son cours. Il y a des projets qui sont en cours d’exécution, on a qu’à penser à l’édifice du QG de l’entrepreneuriat avec l’édifice MW qui est juste à côté et qui amène des nouveaux résidents, qui amène des nouveaux bureaux au centre-ville, qui va amener également de nouveaux commerçants, et tout ça, bien doit se faire à un rythme qui doit être normal. Chaque projet doit être réalisé l’un après l’autre », soutient-il.
« En développement commercial c’est toujours un peu l’œuf ou la poule, lance la mairesse de Sherbrooke Évelyne Beaudin. On veut qu’il y ait une dynamique commerciale qui va attirer les gens qui vont vouloir habiter là et que ça créer de la densification, mais il faut aussi qu’il y ait une certaine densité de population pour qu’un commerce évalue que ça va être rentable d’aller s’installer à cet endroit-là, donc ce n’est pas quelque chose de si simple », poursuit-elle. « C’est vraiment l’aspect du bureau qui est l’élément majeur dans ce pourcentage-là (de vacance), note pour sa part M. Desmarais. 65 % des espaces commerciaux ce sont des bureaux qui sont à louer, donc si on réussit à convaincre les propriétaires immobiliers d’investir, de mettre leurs édifices au goût du jour, d’attirer de nouveaux bureaux à venir s’installer au centre-ville, bien ça va être une roue qui va tourner », conclut-il.