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Pour les non-initiés de la lutte, un baby face est synonyme de héros d’une histoire dans le monde de la lutte, tandis que le heel est le vilain, celui qui passe du côté obscur.
«On parle de quelqu’un qui était un héros et pour une raison ou une autre, devient un vilain», explique Pat Laprade, historien de la lutte au Québec, en entrevue avec Noovo Info.
Aux yeux de Marko Estrada, lutteur professionnel, la trahison de John Cena à l'endroit de Cody Rhodes est de loin l'un des plus gros heel turn de l’histoire de la lutte professionnelle.
«Ça a fait beaucoup réagir côté médiatique sur tous les aspects», indique-t-il.
M. Laprade renchérit en soulignant que cet événement a été couvert par tous les médias, incluant ESPN, qui ne couvre pas habituellement les histoires de lutte.
Notons que John Cena est à l’apogée de sa carrière et qu’il a prévu prendre sa retraite en 2025, lui qui effectue présentement sa tournée d'adieu.
«C’est vraiment le good guy de la WWE (World Wrestling Entertainment), c’est l’idole de tout le monde et tout le monde veut lui ressembler», ajoute Marko Estrada.
M. Laprade précise également que plus le baby face est grand et important, plus le heel turn va faire réagir et sera surprenant. Ce qui explique entre autres l’engouement face au heel turn de John Cena le week-end dernier.
«John Cena, pour moi, (son heel turn), c’est encore plus grand que celui de Hulk Hogan parce qu’il y a encore plus de yeux qui ont vu ce moment-là grâce aux réseaux sociaux et à la présence de Travis Scott au match. C’était le plus grand heel turn de l’histoire», conclut l’historien de la lutte au Québec.
À voir dans la vidéo.