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Alors que les opérations policières se multiplient, tous les services de police québécois se heurtent à un défi de taille: celui du recrutement.
«On a de moins en moins de candidats disponibles pour les corps policiers», a déploré le directeur du Service de police de Laval, Pierre Brochet.
Malgré les efforts de recrutement à l’école de police, ce dernier estime qu'il n'y a pas assez de candidats en raison de l'augmentation de la population du Québec et des enjeux de criminalité.
À Laval, le corps policier mise ainsi sur une nouvelle campagne Pas dans nos rangs. Dans la vidéo, on promeut notamment les opportunités d'emploi et la croissance professionnelle au sein des équipes.
«Les conditions de travail sont excellentes. […] La dynamique de travail est vraiment agréable. Dans la campagne, on parle d’actions. Si vous allez à Laval, vous allez être dans l’action. C’est une police urbaine où il y a de l’action. […] C’est un esprit de famille», a ajouté M. Brochet.
D'ailleurs, la Ville de Laval atteindra bientôt le palier des 500 000 habitants et les policiers devront s'adapter à cette réalité, en passant au «niveau 4» des services de police.
«La loi nous oblige à donner des services supplémentaires. Actuellement, par exemple, on a entre 4 et 5 homicides reliés au crime organisé chaque année à Laval. Actuellement, c’est la Sûreté du Québec qui prend les enquêtes. On devra donc assumer ces enquêtes-là. […] Cela demande des moyens importants. On va devoir développer tout ce qui est la surveillance électronique et renforcer le SWAT», a fait savoir le directeur du Service de police de Laval.
Voyez l'entrevue complète avec Pierre Brochet au bulletin Noovo Info 17.