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La participation des moins de 25 ans n'a pas arrêté de chuter depuis 10 ans.
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«La baisse du taux de participation, on l'observe depuis plusieurs années au Québec et ça demeure une grande préoccupation pour Élections Québec. Indéniablement, les nouvelles générations d'électeurs voteront moins que les générations précédentes au même âge», a expliqué la porte-parole d'Élections Québec, Julie St-Arnaud Drolet.
Bien que l'intérêt est toujours présent, il y aurait plusieurs raisons qui expliqueraient cette tendance.
«Le Québec n'est pas différent. Ceci dit, ça ne veut pas dire que les jeunes ne sont pas politisés ou qu'ils ne sont pas désengagés. Il y a eu une perte de confiance à l'égard des institutions politiques», a précisé Stéphanie Gaudet, directrice interdisciplinaire de recherche sur la citoyenneté et les minorités.
Mais, l'effet de la pandémie pourrait creuser encore plus le fossé générationnel. Plusieurs jeunes électeurs se sont sentis oubliés par les politiciens au cours des deux dernières années.
«Les jeunes de 16 à 22 ans ont complètement été oubliés pendant la pandémie. Ils sont sensibles à ça. On s'adresse peu aux jeunes. Ce n'est pas nécessairement payant en terme électoral», a affirmé Mme Gaudet.
Selon la porte-parole d'Élections Québec, il faudra attendre les prochaines élections pour voir ce qu'il en est en 2022.
Voyez les explications avec le journaliste Louis-Philippe Bourdeau ci-contre.