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«Mes collègues et moi, nous nous retrouvons devant rien. Nous ne travaillons pas, nous ne sommes pas actifs, nous nous ennuyons. Nous avons le moral très à plat», confie cette dame, qui a requis l’anonymat.
Voyez le reportage de François Breton-Champigny dans la vidéo liée à l'article.
La situation des brigadiers a fait les manchettes la semaine dernière alors qu’on apprenait dans un article de La Presse que les 550 employés tomberaient sans solde après les trois journées de grève prévues. Depuis, la Ville a précisé qu’elle trouverait des solutions afin de continuer de payer les brigadiers du réseau pendant le conflit.
Dans un courriel destiné aux brigadiers, le Syndicat des brigadiers de Montréal mentionne que les employés permanents seront payés quatre heures par jour ou l’équivalent de la durée de leur temps de traverse habituel. Ils doivent cependant se rendre disponibles pour des remplacements étant donné que 86 traverses sont toujours actives en raison des écoles privées qui ne sont pas en grève.
Si la brigadière rencontrée se réjouit de pouvoir être payée malgré tout, l’angoisse que la grève s’éternise est toujours présente. «Si ça se règle avant les Fêtes, ça serait le plus beau cadeau de Noël qu’on pourrait avoir.»