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Contrairement à ce qu'on pourrait penser, les établissements recherchent avant tout des élèves ouverts d'esprit et non des surdoués, selon Jean-Martin Otis, directeur du PEI à l'École secondaire des Bâtisseurs.
«Il y a quelques années, c'était beaucoup lié à la douance, alors que maintenant ce n'est pas la promotion qu'on fait», a-t-il expliqué. «On recherche des élèves curieux et qui veulent apprendre.»
De plus, encore en 2024, le programme se distingue toujours en offrant une manière différente d'enseigner.
«Le PEI permet de développer les jeunes sur des compétences, des connaissances et surtout des qualités humaines en apprenant une troisième langue par exemple», a mentionné Cathy Boily, coordonnatrice PEI de l'École secondaire des Bâtisseurs.
Étant donné que le programme est offert dans divers établissements de la région, les inscriptions au PEI fluctuent. Mais, il semblerait que moins de jeunes inscrits au programme qu'il y a une quinzaine d'années.
«Dans les premières années, on pouvait avoir cinq groupes au PEI par niveau. Cette année, on se situe plutôt à deux groupes par niveau», a relaté Léanne Châteauneuf du Centre de services scolaire des Rives-du-Saguenay. «Il n'y a pas une perte d'intérêt envers le PEI, mais c'est surtout il y a plus de choix.»
En effet, l'intérêt demeure pour ce programme, qui n'est plus contingenté depuis plusieurs années.
«Dans la dernière année, on a eu une augmentation des demandes. [...] L'an dernier on a eu moins d'inscriptions, mais on a fait des portes ouvertes qui ont été positives», a dit M. Otis. «On remarque qu'on garde nos élèves plus longtemps.»
Voyez le reportage de Johanie Bilodeau dans la vidéo.