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«Échec collectif»: la mort d'une personne en situation d'itinérance soulève des questions à Sherbrooke

«La crise de l'itinérance n'a pas de raison d'être, on la génère. Il est temps qu'on ferme le robinet et qu'on arrête d'éponger les dégâts.»

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La mort d'une personne en situation d'itinérance soulève des questions La mort d'une personne en situation d'itinérance soulève des questions

La personne en situation d'itinérance qui a été happée mortellement par un train dimanche soir était la troisième à perdre la vie dans des circonstances malheureuses en Estrie, et ce, en moins d'un an. 

L'homme de 35 ans était connu des milieux policiers et était fortement intoxiqué au moment de son décès. 

Cet événement tragique soulève des questions quant à l'accès aux services qui leur sont offerts. 

«On le perçoit beaucoup comme un échec collectif. L'itinérance, c'est une responsabilité collective. Avec tous les efforts qu'on réussit à mettre sur le terrain... En faire plus, ce n'est pas possible», a réagit le coordonnateur de la Table d'itinérance de Sherbrooke, Gabriel Pallota, mardi. Il interpelle donc les paliers gouvernementaux à faire de l'itinérance une priorité.

«La crise de l'itinérance n'a pas de raison d'être, on la génère. Il est temps qu'on ferme le robinet et qu'on arrête d'éponger les dégâts», a ajouté M. Pallota.

À voir dans le reportage de Marc-Antoine Mailloux.