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Donneur de sperme en série: «le gouvernement tarde à agir»

«C’est inquiétant et surtout irresponsable», a dit Joël Arsenau en entrevue avec Noovo Info.

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Donneur de sperme en série: «le gouvernement tarde à agir», estime Joël Arsenau Donneur de sperme en série: «le gouvernement tarde à agir», estime Joël Arsenau

Les derniers développements dans le dossier des donneurs de sperme en série démontrent que l’un d’entre eux continue toujours sa pratique douteuse, et ce, malgré les révélations des journalistes Marie-Christine Bergeron et Maxime Landry. «C’est tout à fait troublant comme révélation», a lancé le député péquiste Joël Arsenau en entrevue au Noovo Info 17.

Trois hommes issus de la même famille ont fait plus de 650 enfants au Québec.

«Ça fait plus d’un an qu’on sait que ces personnes sévissent sans qu’il n’y ait de cadre légale, sans que le gouvernement n’agisse et sans que la santé publique nous dise quelle serait l’orientation à prendre pour empêcher que ces personnes continuent», a déclaré Joël Arsenau, porte-parole porte-parole du troisième groupe d'opposition en matière de santé, en entrevue avec Marie-Christine Bergeron au Noovo Info 17.

«Le gouvernement du Québec a les compétences en matière de santé pour agir.»
Joël Arsenau, porte-parole porte-parole du troisième groupe d'opposition en matière de santé.

Rappelons qu’en mai dernier, le Dr Luc Boileau annonçait que la Direction nationale de santé publique se penchait sur une façon de minimiser les risques liés aux dons de sperme artisanaux. Il avait indiqué que des experts du Québec travaillaient avec ceux de Santé Canada pour fixer un maximum de dons par personne

«On s’attend à ce que le gouvernement agisse et s’il a confié un mandat à la Santé publique, il faut le prendre à bras le corps et formuler des recommandations et visiblement ça ne semble pas être la voie responsable qu’à emprunter le gouvernement au cours de la dernière année», a souligné le député des Îles-de-la-Madeleine du Parti québécois.

Selon lui, il y a une absence de rigueur de la part de la Santé publique. «C’est comme si on ne prenait pas le dossier au sérieux», a-t-il précisé sur nos ondes.

«Il faut prendre la question au sérieux et visiblement le gouvernement tarde à agir», a-t-il conclu. «C’est inquiétant et surtout irresponsable.»

Les détails dans la vidéo liée au texte.

Laurie Gervais

Laurie Gervais

Journaliste

Marie-Christine Bergeron

Marie-Christine Bergeron

Cheffe d'antenne