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Les femmes autochtones en situation d’itinérance font face à la précarité, l’exclusion et le racisme. Leur parcours reste encore peu étudié, ce qui complique les efforts pour améliorer leurs conditions de vie.
Voilà qui pourrait bientôt changer grâce à un projet de recherche mené par Véronica Gomes, candidate au doctorat en sociologie et en études féministe à l’UQAM en partenariat avec l’Observatoire des réalités autochtones urbaines du Regroupement des centres d’amitié autochtones du Québec (RCAAQ) et le Centre d'amitié autochtone de Trois-Rivières (CAATR).
Cette recherche vise surtout à comprendre et documenter la mobilité des femmes des Premières Nations qui, bien souvent, vivent de l’itinérance cachée.
Dans de nombreux cas, ces femmes ont quitté leur communauté à cause des traumatismes intergénérationnels. Sans minimiser la réalité des autres personnes en situation d’itinérance, ces femmes font face à des obstacles supplémentaires comme la discrimination, selon les intervenants consultés par Noovo Info. Cet héritage colonial a engendré beaucoup de méfiance chez les femmes, ce qui les éloigne des services publics.
Le fait que ces femmes partagent leur histoire dans le cadre de ce projet montre qu’il est possible de créer un lien de confiance.
L’exposition des résultats et photos devrait voir le jour en 2027.
À voir dans la vidéo.