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Les cols bleus de la Ville de Québec pourraient débrayer dès la semaine prochaine, alors que les employés de la traverse Québec-Lévis menacent d’exercer 10 jours de grève dès vendredi, si les négociations continuent de piétiner.
Une grève des 120 employés de la traverse Québec-Lévis rendrait le voyagement pour les résidents de la Rive-Sud complexe. Elle se traduirait par un arrêt complet de traversier du 5 au 15 juillet dans l’absence d’une entente avec l’employeur.
Un service est prévu jeudi pour lancement du FEQ jusqu’à minuit uniquement.
Pour combler ce vide, la STLévis proposera en soirée une bonification de la fréquence de ses parcours Lévisien 2 et Lévisien 3 à partir de l’Université Laval. La fréquence de ces parcours sera de 15 minutes à compter de 22h. Le service sera prolongé jusqu’à 1h20 du matin.
Cette situation pourrait évidemment se traduire par un nombre important de voitures sur le pont, et donc plus d’automobilistes à la recherche d’un stationnement dans le secteur des festivités. Rappelons qu’une situation similaire avait failli perturber le transport à Québec alors que les chauffeurs du Réseau de transport de la Capitale (RTC) menaçaient eux aussi de déclencher la grève. Le conflit s’était finalement résorbé la veille du début des spectacles.
Mais cette fois, rien ne semble indiquer qu’un règlement se retrouvera sur la table d’ici vendredi. Une dernière journée de négociation pourrait toutefois faire pencher la balance, jeudi.
«On ne souhaite pas faire la grève. On souhaite avoir une entente le plus rapidement possible [...] tout peut arriver», soutient le porte-parole du Regroupement des traversiers CSN, Patrick Saint-Laurent.
En plus du potentiel casse-tête lié au transport, les cols bleus menacent de faire la grève du 10 au 15 juillet, vers la fin du festival.
Le syndicat représente 1340 membres. Une grève pourrait donc avoir des effets importants sur les services de la municipalité, surtout dans le secteur du FEQ, notamment au niveau de la collecte des déchets et de l’entretien des lieux publics.
Pour l’instant, les négociations se poursuivent avec l’administration de maire Bruno Marchand. D’ailleurs, le syndicat a indiqué ne pas être en mesure de répondre à nos questions ce mercredi, étant trop occupé avec les pourparlers.
«Des moyens de pression, ça ne se fait pas sans conséquences. Donc il y aura des conséquences [...] Notre plan, aujourd’hui, c’est de travailler très fort pour trouver une entente», a lancé le maire Marchand.
Voyez le reportage de Laurence Royer dans la vidéo.