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«Les milieux urbains contribuent grandement à la détérioration de la qualité de l'eau surtout par l'imperméabilisation», a expliqué Julie Grenier, directrice du projet COGESAF. «Les cours d'eau ne sont pas habitués d'avoir de l'eau en jets rapidement.»
«Plus on a des pluies intenses, plus on a des apports de phosphores qui peuvent causer des fleurs d'eau, des batteries et les fermetures de plages», a renchéri Ariane Orjikh, biologiste et directrice générale Memphrémagog Conservation.
Ainsi, autant les municipalités que les particuliers peuvent agir pour réduire les impacts du ruissellement. D'ailleurs, certaines solutions ont déjà été mises en place.
Par exemple, la Ville de Sherbrooke fait des bassins de rétention depuis plus d'une trentaine d'années. Il y en aurait plus d'une centaine sur le territoire sherbrookois, selon Caroline Gravel.
«On fait peu de rues perméables en ville parce qu'on a un sol qui est imperméable», a expliqué la directrice du Service des infrastructures urbaines de la Ville de Sherbrooke. «On fait de plus en plus de système de drainage qui permet à l'eau de s'en aller vers le côté des rues pour freiner la vitesse de l'eau.»
Du côté des résidents, les barils d'eau de pluie et les jardins d'eau sont également efficaces pour limiter l'apport d'eau dans les rivières. «Au lieu d'utiliser de l'eau potable pour arroser son potager, on peut s'acheter un baril d'eau de pluie et le brancher à une gouttière», a expliqué Ingrid Dubuc, directrice du bureau de l'environnement de la Ville de Sherbrooke.
Voyez le reportage de Fanny Lachance-Paquette dans la vidéo.