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Cette offre paramédicale s'inscrit dans la volonté du gouvernement de réduire l'achalandage dans les urgences en offrant un service plus adapté aux besoins dans les cas d'appels non urgents.
Cette initiative devra éventuellement être implantée partout au Québec. Mais qu’est-ce que c’est exactement?
«La paramédecine de régulation a deux volets», a expliqué Marie Lamothe, directrice adjointe de l’accessibilité à la première ligne du CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (MCQ), lundi en entrevue avec le chef d’antenne du bulletin Noovo Info Mauricie, Jean-Simon Bui. «On a d’abord le volet de triage secondaire […] et la co-évaluation qui sera implantée dans plusieurs mois.»
C’est dans ce premier volet, celui du triage secondaire, que les premiers changements majeurs ont été opérés. Désormais, pour les besoins non urgents, les répartiteurs pourront transférer l’appel vers l’équipe de paramédecine de régulation, dans laquelle une infirmière va évaluer la situation de l’usager et le référer au meilleur service pour répondre à son besoin, dit Mme Lamothe.
Sommes-nous donc dans la bonne direction pour désengorger les urgences?
Écoutez l’entrevue de Jean-Simon Bui avec Marie Lamothe dans la vidéo ci-contre.