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L’un des premiers changements possibles est la bonification des heures d’encadrement à la halte douceur.
«[…] Deux-mille heures de plus d’encadrement qui sera fait à la fois par un gardien de sécurité et un intervenant ce qui va nous permettre de couvrir non seulement les espaces intérieurs, mais aussi la devanture, de prendre de soin des citoyens et de faire un gros effort pour la propreté […]», explique Philippe Malchelosse, directeur de Point de rue.
Point de rue a aussi pris la décision de concentrer le volet halte-chaleur à la ressource du Bas-du-Cap, le centre Le Havre.
«[La halte douceur] sera davantage axée sur l’hébergement d’urgence, donc les gens qui vont venir ici sont vraiment ceux qui vont venir bénéficier d’un lit dans un hébergement d’urgence», précise M. Malchelosse.
Le projet de halte douceur au centre-ville de Trois-Rivières suscite de nombreuses réactions depuis son lancement, particulièrement au niveau de l’acceptabilité sociale et la cohabitation.
Si beaucoup de résidents s’opposaient à l’ouverture de la halte douceur, la direction de Point de rue est confiante que cette année, la situation sera meilleure.
«Nous avions cinq locataires en haut, une d’insatisfaite. Cette année, je peux déjà vous dire que nous allons avoir 100% de gens satisfaits parce que les quatre qui sont là ont tous renouvelé leur bail et l’appartement qui reste, c’est nous qui le prenons», affirme Philippe Malchelosse.
L’appartement loué par Point de rue servira à héberger des intervenants.
«Quand l’intervenant va finir son chiffre ici, disons un 8h à 11h, il va pouvoir aller dormir dans l’appartement en haut. Ce que ça veut dire, c’est que si ça brasse ici, on va avoir quelqu’un de garde immédiatement disponible pour les gardiens de sécurité», explique M. Malchelosse.
Point de rue compte aussi réaménager les locaux de la halte-douceur pour les rendre plus sécuritaires et mieux adaptés et améliorer la rétroaction avec les policiers de Trois-Rivières lors d’intervention.
La halte douceur ouvrira ses portes le 11 décembre, et ce, jusqu’au 11 avril.
Les détails dans le reportage d’Alice Trahan.