Les vagues de chaleur intenses et de plus en plus fréquentes incitent les Montréalais dépourvus de piscine à se déplacer vers des plages publiques. Seul hic, ces dernières n’ouvrent qu’à la mi-juin et ne sont pas surveillées par des plongeurs. Cela doit-il changer?
Selon le directeur général de la Société de sauvetage Raynald Hawkins, le réchauffement climatique devra forcer la Ville de Montréal à ouvrir ses installations plus tôt et les fermer plus tard afin d’assurer la sécurité des baigneurs.
«Si on a 30 degrés Celsius en septembre, c’est agréable de bénéficier de ces infrastructures», a renchéri le président de MétéoGlobale, Jean-Charles Beaubois.
De son côté, la Ville aimerait bien ouvrir ses installations plus tôt, mais elle doit attendre la fin des classes.
Cela n’a pas freiné certains citoyens, qui se sont déplacés en grand nombre vers la plage de Verdun. Lors de la dernière longue fin de semaine, le lieu était bondé.
M. Beaubois a soutenu que la tendance des températures est en hausse dans la province. Par exemple, des records de chaleur ont été battus le 22 mai en 2021 et en 2022 à Montréal. On s’attend également à battre les marques précédentes en 2024.
«Les saisons ont tendance à se décaler un peu», a ajouté M. Beaubois. «On peut avoir des conditions favorables à la baignade même à la fin septembre, voire début octobre.»
Selon M. Beaubois, cet été risque d’avoir des conditions plus proches des normales de saison. On parle de températures élevées avec deux ou trois canicules pendant la saison.
Voyez le reportage de Marika Simard dans la vidéo ci-contre.
