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Selon les signataires, ce n’est pas seulement le combat des enseignants et du personnel de soutien parce que des meilleures conditions de travail pour le personnel scolaire veulent aussi dire une meilleure éducation pour les enfants.
Ils espèrent notamment que ce soutien permettra d’améliorer les rapports de force à la table de négociation.
«On est encore plus solidaires pour ceux qui le font sans salaire. Mais, je pense qu’il faut qu’on se tienne et surtout qu’on montre au gouvernement qu’on est un bloc afin qu’il offre de meilleures conditions. Ce qu’on fait là, si on ne le fait pas maintenant, c’est juste [faire] perdurer les mauvaises conditions de travail, la perte des enseignants et personnels et des classes surchargés», a expliqué Claire Murati, maman et attachée à l’école publique.
Toutefois, cette grève n'est pas sans conséquence pour les parents d'enfants allant à l'école. De nombreuses initiatives ont été mises en place à Québec pour faciliter leur quotidien.
C'est le cas notamment du centre de gymnastique Fame Elite Cheerleading où les enfants peuvent continuer leur entraînement.
«On voulait dépanner des parents parce qu’il y en a beaucoup qui travaillent. […] Ce n’est pas tout le monde qui peut se permettre [de prendre congé]», a mentionné Mélyna Tremblay, copropriétaire de Fame Elite Cheerleading.
Voyez le compte-rendu de Laurence Royer au bulletin Noovo Info Québec.