Début du contenu principal.
Lors du passage de Noovo Info, l'équipe du Relais Populaire préparait 280 repas qui allaient être livrés dans une école primaire. «Ce sont des pennes végétariens avec une salade César et des morceaux d'orange», a décrit une bénévole.
«Cela a un impact au niveau académique, par rapport à la concentration et aux comportements des jeunes.»
Situé à Lachine, cet organisme a pour but d’assurer une sécurité alimentaire chez notamment les jeunes de 4 à 17 ans. Il dessert huit écoles primaires et une école secondaire de l'Ouest de Montréal.
«Sans l'équipe de bénévoles, on ne pourrait pas fonctionner», a expliqué Judith Poulin, directrice du Relais Populaire, en ajoutant que les membres s'activent depuis tôt le matin.
D'ailleurs, plus d'une centaine d'écoles montréalaises, dont l'école primaire des Découvreurs, bénéficient du programme de l'organisme La Cantine pour tous.
À travers cet organisme, les parents peuvent commander en ligne des repas pour leurs enfants et selon les journées. «On leur propose de faire des contributions volontaires», a dit Thibaud Liné, directeur de La Cantine pour tous. «Quelque ce soit la contribution, les enfants reçoivent le même repas. Il n'y a pas de stigmatisation. Tout le monde mange la même chose.»
En mars dernier, Québec a annoncé 9 millions de dollars pour soutenir l'organisme qui offre des repas abordables dans les écoles. «On rejoint 10 000 enfants de plus à la rentrée 2024», a expliqué M. Liné. «On a énormément d'écoles qui sont en file d'attente, sans compter celles qui ne connaissent pas notre programme.»
Au Québec, un jeune sur cinq vit avec de l'insécurité alimentaire, soit près de 200 000 jeunes au total.
«On le voit surtout au niveau de la quantité des ingrédients», a révélé Isabelle St-Germain, technicienne service de garde dans l'école des Découvreurs. «Il y a des plus petits lunchs ou les enfants ont encore faim.»
«On voit des lunchs qui ne sont pas bien équilibrés ou qu'il manque des petites choses», a raconté la directrice de l'école des Découvreurs, Chantal Larivière. «On doit ajouter des légumes ou des fruits.»
Voyez le reportage de Marika Simard dans la vidéo.