Augmenter l’autonomie alimentaire du Québec est un défi de taille, surtout en raison des mois d’hiver qui complexifient la production agricole.
La Ferme du coq à l’âne de Bury, en Estrie, a toutefois décidé que le jeu en valait la chandelle. Au lieu de livrer ses paniers entre juin et décembre, comme la plupart des producteurs, on y fait la culture d’une quinzaine de variétés de végétaux dans des serres hivernales, chauffées à 2 degrés. Ainsi, l’entreprise peut livrer 250 paniers de produits frais à chaque semaine dans des familles des environs.
Notre journaliste Guillaume Cotnoir-Lacroix est allé tester s’il est vrai que les légumes produits l’hiver sont plus sucrés que leurs homologues estivaux.