La plupart des étudiants universitaires ont terminé leur session et ont quitté leur appartement. Des milliers d’entre eux qui fréquentaient l’Université McGill ont laissé derrière leur passage le désordre dans les rues du quartier Milton-Park.
Chaque année, le quartier à l’est du campus universitaire se transforme en dépotoir. En effet, des matelas, des meubles et d’autres objets ménagers sont simplement laissés dans les rues.
«C’est un peu du gaspillage. Il y a des affaires qui sont de bonne qualité et les gens laissent ça dans la rue», a exprimé une passante en voyant les débris qui ont été abandonnés par les étudiants.
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Déménagement à pression
Certains étudiants sont en période d’examen jusqu’au 1er mai, soit la journée même du déménagement.
«C’est peut-être un manque d’éducation. On a essayé de faire une conférence sur comment faire un déménagement zéro déchet, mais la période de déménagement tombe mal avec les examens», a rapporté la porte-parole de l’Association étudiante de l’Université McGill, Sierra Francoeur.
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De plus, même si certains meubles et autres appareils ménagers pouvaient être utiles au prochain occupant, les propriétaires auraient ordonné aux étudiants de ne rien laisser dans les logements.
«On doit déménager et tout doit être sorti de l’appartement. Il n’y a pas d’autres solutions. Je ne peux rien prendre avoir moi, je n’ai pas de voiture», a soutenu une étudiante sortante.
Une solution communautaire
Un organisme s’est donné comme mission, en partenariat avec l’association étudiante, de sauver le plus de meubles possible.
«On fait une tournée avec une camionnette électrique afin de ramasser sur rendez-vous ou sur le trottoir des meubles et des articles ménagers réutilisables», a expliqué le porte-parole de la Société pour l’action, l’éducation et la sensibilisation environnementale, Grégoire Julien.
L’organisme a collecté plus d’une tonne de matière réutilisable. Les articles récoltés sont ensuite acheminés vers des organismes œuvrant avec des personnes dans le besoin, notamment des familles à faible revenu ou des nouveaux arrivants.
Malheureusement, il est tradition d’observer des scènes similaires un peu partout au Québec lors de la journée du déménagement du 1er juillet.
Voyez le reportage d’Étienne Fortin-Gauthier au bulletin Noovo Le Fil 17 dans la vidéo.

