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Les règles en immigration leur font perdre des millions de dollars, affirment-elles. Certaines entreprises craignent même de devoir fermer leurs portes.
On souligne notamment l'exigence du gouvernement québécois d'avoir un certain niveau de français, ainsi que la nouvelle politique d’Ottawa de diminuer le ratio de travailleurs étrangers de de 30% à 20%, qui doit entrer en vigueur le 1er mai.
On dénonce également l’exigence soudaine pour les travailleurs mexicains d'obtenir un visa pour venir travailler au Canada.
«On ne sera pas capable de respecter nos engagements. Il va y avoir des insatisfactions, des gens vont perdre des sous. On va perdre de la crédibilité», a martelé le préfet de la MRC Nouvelle-Beauce, Gaétan Vachon.
Et la situation est aussi difficile pour ces travailleurs qui sont venus se trouver un emploi chez des entreprises québécoises. Les changements inattendus aux nombreux règlements apportent leur lot de confusions et de l'imprédictibilité.
«C’est difficile, parce qu’en cour de chemin, la loi change. On se pose beaucoup de questions là-dessus», raconte Aymen Ben Abdallah, chef de groupe chez Metal Bernard.
Voyez le reportage de Laurence Royer dans la vidéo.