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Alors que le personnel de soutien entrera en grève à compter le 21 novembre, les enseignants ont été priés de se rendre tout de même sur leur lieu de travail, eux qui ne seront en grève qu’à partir du 23 novembre. Certains employés ont vu cette demande comme une incitation à briser les lignes de piquetage qui seront mises en place lors de la grève.
Bien que le centre de services scolaires s’est ravisé en envoyant une seconde lettre vendredi, cette demande n’avait aucun sens d’entrée de jeu, selon l’enseignant au secondaire Sylvain Dancause.
«Tu essaies de dire sans le dire que tu veux que tes employés franchissent une ligne de piquetage. Dans le contexte actuel, ça s’appelle mettre le feu aux poudres», a-t-il lancé lors d’une entrevue avec Noovo Info.
La nouvelle lettre du Centre de services scolaire de la Capitale demande désormais aux enseignants de rester chez eux et de faire du télétravail.
«Veuillez noter qu’il y aura une prise de présence quotidienne, à l’heure déterminée par votre direction», peut-on lire.
Aux yeux de M. Dancause, soit l’employeur est déconnecté ou il reconnaît qu’il a commis une erreur et «qu’il fait preuve d’une bonne intention pour ramener un peu d’harmonie dans le personnel».
«C’est une bonne décision. SI tu veux garder de bonnes relations de travail et un climat harmonieux», a-t-il ajouté.
À voir dans la vidéo.
De leur côté, les parents de la province se préparent en vue du déclenchement de la grève en éducation.
La question de l'apprentissage préoccupe.
Les enseignants comprennent l'inquiétude des parents, qui appréhendent le prolongement de la grève.
Voyez le reportage de Simon Bourassa dans la vidéo ci-dessous.