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Il s’agit d’une première sortie publique pour le syndicat depuis le début de l’année scolaire. Ce dernier demande la création de 225 classes spécialisées au Québec. Pour l’Estrie, on demande d’ajouter une dizaine de classes afin de venir en aide à une centaine d’élèves ayant des besoins particuliers.
Le président du Syndicat de l’enseignement de l’Estrie, Richard Bergeron, mise sur l’urgence d’intervenir le plus tôt possible.
«Ce qu’on souhaiterait, ça serait d’être capable d’agir dès la maternelle. [De cette façon], on va favoriser la réussite de ces élèves-là», soutient M. Bergeron.
Voyez le reportage d’Alex Sauro dans la vidéo.
De plus, la création de classes spécialisées permettrait de retirer une charge aux enseignants des classes régulières qui doivent composer avec des enfants ayant des besoins particuliers. L’objectif est que l’élève ayant besoin de soutien réintègre éventuellement la classe régulière, ajoute M. Bergeron.
Les enseignants pressent également le gouvernement sur la question du salaire. Ils demandent un ajustement avec l’inflation à travers une clause sur l’indice des prix à la consommation afin de rendre la «profession attrayante». Ils estiment que l’offre de 9% du gouvernement est «ridicule».
«Il faut que le gouvernement fasse des pas importants […] Les enseignants sont en retard par rapport à leurs collègues des autres provinces», argumente le président du syndicat.
Le syndicat négocie pour la signature de cette nouvelle convention collective depuis janvier dernier. Et leur convention est échue depuis le 31 mars.
Le cabinet du ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, et celui du ministre responsable de la région de l’Estrie, François Bonnardel, n’ont pas répondu à nos demandes d’entrevue.