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Pour eux, qui affirment voir leurs tâches s’alourdir depuis des années, il s’agit d’un enjeu majeur. Ils se sentent méprisés et veulent continuer à faire pression.
«On a des tâches qui s'ajoutent depuis des années, on collabore à la vaccination, mais ce sont quand même des tâches qui n’appartiennent pas nécessairement à la direction d'école», rapporte Nadia Caron, directrice d’une école secondaire en entrevue avec Noovo Info.
«Les gens sur le terrain sont très déçus de la position du gouvernement. On aurait aimé avoir des bras supplémentaires, avoir des gens sur le plan administratif pour nous aider», ajoute Carl Ouellet, président de l’Association québécoise du personnel de direction d’école, qui indique qu’encore plus de gestion s’ajoutera dans les prochains moins avec l’interdiction des cellulaires et l’obligation du vouvoiement.
La Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement mentionne également avoir souhaité plus d’ouverture de la part du gouvernement concernant les conditions de travail.
Le salaire des directeurs d'école augmentera de 17,4 % sur cinq ans, ce qui veut dire qu'un directeur d'une grosse école gagnera environ 168 000 $ par année. Mais ce ne sont pas la majorité des directeurs qui travaillent dans de grandes écoles.
Et même si le salaire des directions adjointes augmente aussi, il n’est pas nécessairement avantageux comparé au salaire des enseignants.
«On entend beaucoup d’adjointes aux directions qui, dans la première ou la deuxième année finalement, décident de retourner à l'enseignement étant donné la charge», indique Mme Caron.
Si les associations des directions d'école à travers le Québec sentent que maintenant la porte est fermée, le ministre Bernard Drainville a répondu par la voix de son attachée être toujours ouvert aux discussions, même s'il a décrété l'aspect monétaire.
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo.